1. |
X
04:11
|
|||
|
Y est temps qu’on s’parle entre quat’-z-yeux
Entre deux chaises, on est pas dignes
On a fait l’tour de la question
Sans jamais trouver d’solution
Puis aujourd’hui, on se sent vieux
Une vieille horloge nous fait signe
D’arrêter d’jouer les bons garçons
À r’garder passer les saisons.
Qu’on soit tout seul, qu’on vive à deux,
On en garde toujours des grafignes.
On collectionne les déceptions
C’est le lot de nos ambitions
Cessons d’choisir les entredeux
Essayons d’lire entre nos lignes
Celles qui se croisent comme pour dire « non! »
Qui désignent not’ génération!
X! Inscris ton X
Dans toutes les cases
Finis ta phrase!
X! Faut qu’on remixe!
Un nouvel âge
Fait table rase
X! C’est sur Netflix
Que t’apprivoises
Toutes tes angoisses.
X! Comme un phénix
Une fuite de gaz
Et tu t’embrases!
On s’est mariés pour prêts et bourses
Investis dans quelques divorces
Notre avenir retenu à la source
Toujours pris entr’ l’arbre et l’écorce
C’est un fichu d’beau paradoxe!
Qu’on soit passés de gauche à droite
Pour des enfants d’vant la Xbox
Et nos rêves rangés dans des boîtes
Le verre de vin, c’est quotidien,
Comme nous le prescrivent les médecins
Et des pilules de bout-en-train
Pour pouvoir se rendre à demain
Quand t’es has-been et wannabe
La sève se rend-elle au bourgeon?
Hamlet l’a dit à Ophélie :
« Faudrait baisser vos ambitions! »
Non, non! Fini les lendemains d’veille!
Non, non! Tu parles dans ton sommeil.
X, c’est comme un vers d’oreille (Hey! Tiens bon mon frère)
X, qu’on chante à ton réveil. (Hey! Tiens bon mon frère)
Hey! Tiens bon mon frère
T’es pas un surhomme
Prends une bouffée d’air
Et suis l’métronome
Hey! Regarde la lumière
Comme un Major Tom
Qui revient sur Terre
T’es toujours un homme!
X! Inscris ton X
Dans toutes les cases
Finis ta phrase!
X! Faut qu’on remixe!
Un nouvel âge
Fait table rase
X! C’est sur Netflix
Que t’apprivoises
Toutes tes angoisses.
X! Comme un phénix
Une fuite de gaz
Et tu t’embrases!
|
||||
2. |
Au point Nemo
04:07
|
|||
|
Pourriez-vous me dire c’ qui nous divise?
On polarise et on méprise. Jeez!
C’est la bêtise qu’on s’autorise.
Peut-on interdire la sottise? Please?
Un appel aux volontaires... Nul ne répond.
Donneriez-vous votre chemise
Pour un sourire qui sympathise? Cheese!
La dissidence vous terrorise?
Vous donne envie d’faire vos valises? Bises?
Deuxième appel aux volontaires... Quelqu’un répond :
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’paye une glace… de chez Roberto!
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’garde une place... au point Nemo!
On va au « batte », on s’mobilise.
Une balle rapide qui nous défrise. Prise!
Les forces de l’ordre en état d’crise
Les mains en l’air, on paralyse. Freeze!
Dernier appel aux volontaires... C’est moi qui réponds :
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’paye une glace… de chez Roberto!
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’garde une place... au point Nemo!
Puisque le temps nous pulvérise
On est coincé! Partie remise! Squeeze!
La dernière chance d’une terre promise,
Finie la guerre, on s’harmomise! Peace!
Prochain appel aux volontaires... C’est toi qui réponds :
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’paye une glace… de chez Roberto!
Je vous sauv’rai la face, je vous gratterai dans l’ dos
En autant qu’on m’garde une place... au point Nemo!
|
||||
3. |
Avec des si...
04:05
|
|||
|
À Gaïa...
Si j’te faisais croire que j’ai tant changé
Que dans un miroir, je me suis regardé,
Est-ce que tu reviendrais?
Même si j’arrivais à décrocher la lune,
Et que j’te disais que j’ai fait fortune,
Est-ce que tu m’en voudrais?
Est-ce que tu regrett’rais?
La vie tient en un seul accord
Mais on ne l’entend pas
Le temps n’est qu’un’ métaphore
Mais on n’la comprend pas
Si l’ardeur de ta chaleur
Est cause de mon malheur
Quand j’te prends dans mes bras
Je faucherai d’un coup l’atmosphère
Pour me laisser couvrir d’un hiver
Me blottir sous son drap
Pour un souv’nir de toi…
Nos enfants sont en alarme
Mais on ne les croit pas
Les foules font tout un vacarme
Mais elles n’existent pas
On tente d’oublier qu’on aime
En chantant un Requiem
On a perdu la voix
Oui, on récolt’ ce qu’on sème
En ce vingt-et-unième
On a perdu la foi
Que reste-t-il de toi?
Tant d’arbres qui tombent au sol
Mais on n’les entend pas
Et nos forêts qui s’affolent
Mais on ne les voit pas
Est-ce la dernière chance
De respirer au matin?
Les esprits purs de l’enfance
Seront la clé de demain
Contre notr’insouciance
Montrez-nous le chemin
Embarquons dans la danse
Tenons-nous main dans la main
|
||||
4. |
Egoland
04:02
|
|||
|
Je me complais veston-cravate
Je suis défenseur de la charte
C’est moi le roi des égocrates
Je suis le nouveau Bonaparte
Je-me-moi ma petite personne
La une des journaux du weekend
Et sur ma tête, une couronne
Bienvenue dans mon Egoland!
Je-me-moi ma petite personne
C’est bon pour vous, oh yes you can!
Essayez ça juste pour le fun
Bienvenue dans mon Egoland!
Et s’il m’arrive de donner
C’est toujours dans mon intérêt
Jamais question d’abandonner
La couleur jaune de mon gilet
J’sais pas vraiment c’est quoi ma cause
Mais j’ai signé la pétition
J’écras’ tous ceux qui s’y opposent
Pas besoin de votr’ opinion
Je-me-moi ma petite personne
C’est bon pour vous, oh yes you can!
Essayez ça juste pour le fun
Bienvenue dans mon Egoland!
Entrez, v’nez voir c’qui vous attend
Ce ne sont que ressentiments
C’est comme un appel au secours
Dont on est le dernier recours
Au loin, l’écho d’une chambre noire
Le bout d’la route n’est qu’un dead-end
Au fond, c’est un’ bien triste histoire
La vérité de l’Egoland
Je-me-moi ma petite personne
C’est bon pour vous, oh yes you can!
Essayez ça juste pour le fun
Bienvenue dans mon Egoland!
Je porte les signes ostentatoires
Des croyants conspirationnistes
Un accident d’laboratoire
Les responsables sont sur ma liste
Faudrait qu’j’vous dise au nom d’la science
« Voici mon corps livré pour vous »?
Ici gît mon indifférence
C’est moi qui compte, un point c’est tout.
Je-me-moi ma petite personne
C’est bon pour vous, oh yes you can!
Essayez ça juste pour le fun
Bienvenue dans mon Egoland!
|
||||
5. |
Tenir le coup
05:13
|
|||
|
Dire qu’on est damné pour une bouchée de pomme.
Depuis, chacun cherche le bonheur dans des mirages de tendresse.
Qu’aurait bien pu changer la venue d’un surhomme
Dans ce déluge de pleurs et de détresse?
Deux mille ans passés à compter les secondes
Sans pouvoir concilier le corps, le cœur et l’esprit du monde.
Nous étions portés disparus et tout espoir était défendu,
Mais, depuis ce jour où je t’ai vue,
Je sais qu’on pourrait bien tenir le coup,
Comme cette étoile qui brille au ciel que pour nous.
Qu’on nous déclare la guerre, on s’en fout!
Si notre amour est sans frontières, les militaires en seront jaloux.
On voudrait s’oublier dans une bouffée d’opium,
Découvrir l’Orient, son soleil, et un peu d’ivresse.
Nos rêves de volupté et l’euphorie vagabonde
N’ont jamais su concilié le corps, le cœur et l’esprit du monde.
Et plus on croit qu’on devient fou, et plus on croit qu’on est perdu,
Mais, depuis ce jour où je t’ai vue,
Je sais qu’on pourrait bien tenir le coup,
Comme cette étoile qui brille au ciel que pour nous.
Qu’on nous déclare la guerre, on s’en fout!
Si notre amour est sans frontières, les militaires en seront jaloux.
On pourrait croire qu’on est devenu fou,
Que tout espoir nous est défendu,
On pourrait croire que tout est perdu,
Mais, depuis ce jour où je t’ai vue,
Je sais qu’on pourrait bien tenir le coup,
Comme cette étoile qui brille au ciel que pour nous.
Qu’on nous déclare la guerre, on s’en fout!
Si notre amour est sans frontières, les militaires en seront jaloux.
|
||||
Simon Pierre Montreal, Québec
Biberonné à Beethoven, Bowie et Harmonium, Simon propose un Indie Rock groovy et actuel sur des textes grinçants de satire.
Simon Pierre recommends:
Pour sortir des sentiers battus!
go to albumIf you like Simon Pierre, you may also like:
featured on Bandcamp Radio Nov 5, 2019
go to album
featured on Bandcamp Radio Sep 30, 2014
go to album
Back Into The Dream
by Elephant Stone
Montreal psych-pop veterans sound as infectious and hypnotic as ever on their seventh LP, slinging jangly riffs and bright vocal harmonies.
go to album
Montreal indie-rock mainstays combat tech-age ennui with a rowdy return to form, catharsis enabled through catchiness.
go to album
featured on Bandcamp Radio Mar 6, 2018
go to album
